Comme on le disait dans une article de blog précédent, la CJC (Confédération des Jeunes Chercheurs) ferme ses portes après bien des années de travail. Pour une rétrospective de leurs victoires et échecs, lire ce document.
Ces derniers années la CJC manquait cruellement de personnes pour fonctionner. La (saine) décision a été prise de dissoudre l’association. Mais plutôt que de claquer la porte sans dire au-revoir, le bureau a eu la très bonne idée d’organiser une journée de discussion pour que, de leurs cendres, renaisse une autre forme d’union. Nous étions quelques un•es à s’y être rendu, et nous avons fait de bonnes rencontres. Notamment :
• un matheux bien sympa (pas si jeune vu qu’il est prof émérite), Martin Andler, qui nous a brièvement parlé de représentations doctorales européenne.
• des syndicalistes de Sud Doctorant, CGT Doctorant et l’ANCMSP. Les sections syndicales pour doctorant•es est un phénomène nouveau, permis par la reconnaissance du statut professionnel du doctorat (et plus étudiant), une des victoires de la CJC.
• deux personnes d’Adoc Métis, une boîte qui propose des formations aux écoles doctorales (à la fois encadrant•es et doctorant•es).
• un ancien de ADDOC, une vieille assos de doctorant•es de Paris-Sud disparue vers 2019.
Plusieurs moments de discussions en groupe ont permit de faire rencontrer les idées de collectifs différentes (de disciplines différentes, des plus ou moins politisés, etc).
Un compte-rendu devrait être publié par la CJC vers début 2025, avec une analyse des différentes idées. Dans le groupe où on était, quelques points ont fait l’unanimité.
• Une coordination nationale pour les droits des doctorant•es (et même plus, des non-permanents ?) est nécessaire pour sa force de frappe.
• Il est important de faire exister l’existant, c’est à dire faire se rencontrer les associations/syndicats/collectifs et faire converger leurs forces. Quand il y a une vision commune, c’est mieux de travailler ensemble que dans son coin.
• Une rencontre annuelle permet faire se retrouver les personnes déjà actives, mais sert aussi de porte d’entrée aux nouveaux venus voulant s’engager dans une orga. Dit comme ça, ça sonne un peu… confédération de jeunes chercheurs, vous ne trouvez pas ? : )
Bref, espérons que pleins de belles choses adviendront !
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